Les dérives connues ailleurs…
ce qui nous attend si la décharge s'implante

Lors de notre recherche de documentation, nous avons constaté que tous les départements qui vivent notre situation déplorent que les lois, les règlements, les circulaires et les promesses sont bafouées sans état d'âme. Ci-après, vous trouverez un bref compte rendu de ces situations, et cette liste n'est malheureusement pas exhaustive :

Villejust (91) : présence de matières radioactives pourtant interdites sur le site

Alsace : présence de déchets hospitaliers suisses ou allemands

Bellegarde (30) : enfouissement de matières polluées par les dioxines consécutives à la catastrophe Seveso

Montchanin (71) : enfouissement de matières polluées par les dioxines consécutives à la catastrophe Seveso

Graulhet (81) : fuite de lixiviat : La bâche de protection (géomembrane) a éclaté sous la pression. Le sol a également subi cette pression. L'étanchéité a été ainsi détériorée et un écoulement de lixiviat a été constaté à une vingtaine de mètres en contrebas du casier n°7

Brueil-en-Vexin (78) : Des tonnes d’amiante enfouies : Il y a quelques années on mettait de l’amiante partout. Ensuite, on a dit que c’était dangereux. Aujourd’hui, ils affirment que ces déchets sont sans danger mais qu’est-ce qui me dit que dans dix, vingt ou trente ans, ils ne changeront pas d’avis ".

Crégy-les-Meaux (77) : fait face à une fuite de biogaz : une pression exercée sur les déchets stockés engendre une fuite de biogaz. Située sur une zone d'anciennes carrières de gypse, le terrain est truffé de failles et de défauts géologiques par lesquels le biogaz peut facilement s'échapper. Ainsi conduit, il va finalement aller se loger dans les canalisations, les caves et les vides sanitaires d'un lotissement récemment construit, à une dizaine de mètres du bord de la décharge. Les odeurs inquiètent les habitants et la mairie est très vite alertée. Les habitants sont évacués et relogés à l'hôtel.

Mont-Saint-Guibert : la concentration en méthane (utilisé comme traceur de pollution) est 30 fois supérieure à la concentration 'normale' (près de 50 ppmv le 16 juin 1992 à 1 heure du matin à la place de la Sarriette; la valeur 'normale' étant de 1,7 ppmv)".

Pierrefeu (06): Panne de pompe des lixiviats qu vont s'écouler hors des bassins de stockage et aller dégrader chimiquement et bactériologiquement les eaux souterraines.

Vaivre-Pusey (70): 4 tonnes de réfiom (éléments nocifs constitués de plomb, mercure, souffre, arsenic, mobydène) se répandent dans l'atmosphère jusqu'à vesoul. Il est demandé aux agriculteurs de rentrer leurs vaches ! Depuis l'installation un éleveur perd régulièrement des animaux, anémiés par carence en cuivre (le cuivre est détruit par le souffre).

Orval (18) : odeurs persistantes

Sauvigny le Bois (89) : la torchère n'a fonctionné que 6 mois au cours de l'année 2001. Pour éliminer les éléments toxiques le gaz doit être brûlé au minimum à 900°. Or, ce chiffre n'a été qu'une moyenne sur le Site. Les jours où sa brulait en dessous des 900°, ça polluait ! + Extension de capacité + promesse de ne pas recevoir les fermentescibles alors que présents.

Louvain La Neuve (Belgique): mise en évidence d'une réelle pollution de l'atmosphère par la décharge, sur des distances déjà importantes. Une récente étude épidémiologique de l'ancien directeur du service de cancérologie de l'hôpital de Jolimont (dans le Hainaut), a essayé de démontrer l'impact du biogaz sur la population environnante. Sur base d'observations de patients (une centaine de personnes) habitant autour de la décharge de Cronfestu, il a décelé chez ceux-ci une diminution des défenses immunitaires (c'est- à-dire une disposition plus favorable à contracter le cancer), les plus sensibles habitant le plus près de la décharge, dans un rayon de 500 mètres et une situation normale étant retrouvée à partir de 4 km. Dès 1993, les odeurs revinrent en force pour atteindre en 1995 et 1996 des sommets jamais atteints depuis 1984. Bien évidemment, ces gaz avec leurs conséquences odorantes ne nous arrivent que lorsque le vent souffle d'un secteur allant du sud-ouest au sud-est

Ces odeurs sont tellement fortes et tellement incommodantes qu'elles interrompent le sommeil durant la nuit, qu'elles interdisent la fréquentation des jardins et terrasses lorsque le vent vient des directions citées, qu'elles provoquent des malaises, surtout lorsqu'elles sont respirées au niveau du sol. ....

la pollution des eaux par le nickel a été multipliée par 10 en 5 ans, et dépasse le seuil de potabilisation.

Ferrol les Attily (77) : l'exploitant à doublé les volumes autorisés et étendus les surfaces, doublant le flot de nuisances

Châtel (74) : Les mauvaises odeurs ont fait "hurler" des Châtelois...

Soumont (34) : L'odeur d'oeuf pourri, particulièrement forte l'été et diffusée par le vent, la nuée d'oiseaux survolant l'étendue d'ordures, ont aussi raison de la patience des riverains.

Etc, etc, etc…